Bilan :
Un regain d’activité économique avec une augmentation de 4 points de l’indicateur d’activité
Perspectives :
54% des dirigeants sont confiants pour le 1er semestre 2024 (-9 points par rapport au 2e semestre 2023)
Inflation :
Une vigilance accrue sur les charges d’exploitation
Difficultés :
Les principales préoccupations des chefs d’entreprises :
Défis pour 2024 :
Les défis prioritaires des chefs d’entreprises :
Zéro Artificialisation Nette :
4 dirigeants sur 5 ne connaissent pas les finalités de la loi sur le rythme de la consommation des espaces
Une enquête réalisée entre le 08 et le 24 janvier 2024
Porté par la loi Climat et résilience de 2021, l’objectif de sobriété foncière dite du ZAN (Zéro Artificalisation Nette) s’inscrit dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Il vise dans un premier temps à ralentir la consommation foncière (transformer des espaces agricoles en espace bâti) et, après 2030 à compenser l’artificialisation des terrains.
Entre 2021 et 2030, le rythme de consommation d’espace devra être divisé par 2 par rapport à la période 2011-2020. En 2050, aucun m² ne pourra en théorie être artificialisé sans qu’un autre m² ne soit renaturé.
Les territoires sont amenés à repenser les modèles et stratégies de développement urbain au travers du filtre de la sobriété foncière.
Les entreprises peuvent être impactées dans leurs développement, car le foncier économique demeure essentiel pour leur développement. Pour les territoires, les conséquences de la raréfaction de terrains pourraient conduire à une perte d’opportunité en termes d’emplois et de revenus.
Les entreprises ont été interrogées sur le sujet du foncier économique et plus précisément sur leur niveau de connaissance et sensibilisation aux objectifs du zéro artificialisation nette (ZAN) des sols.
80% des chefs d’entreprises de notre territoire ne connaissent pas les finalités de cette nouvelle loi, valeur supérieure à la moyenne nationale (69 %). A noter que les entreprises industrielles connaissent d’avantage les objectifs de la ZAN que les commerces et services aux particuliers. Ce sont les entreprises productives, implantées dans les zones d’activités, qui sont réticentes à l’objectif de ZAN.